Tous les enfants passent par cette période difficile qu'on appelle "terrible two". Ma grande soeur et mon beau-frère nous avaient avertis il y a 4 ans quand Basile était en plein dedans. Ils nous avaient raconté les frasques des leurs mais ça n'empêche pas d'être surpris qu'un si petit bout puisse avoir autant de choses à exprimer de la pire des manières...
Hé oui parce que c'est ce qu'il faut retenir de leurs provocations, c'est que l'enfant cherche à tester ses limites et les nôtres, mais surtout le pouvoir qu'il peut avoir. C'est une phase essentielle car c'est là qu'on pose les jalons de l'éducation. Évidemment c'est dur de répéter 50 fois les mêmes interdits en gardant son calme, de faire attention à planquer tout ce qui peut être à l'origine d'une bêtise (ce vendredi, un marqueur laissé sur la table et en deux secondes, le temps qu'il me faut pour atteindre la salle à manger depuis le salon, et la nappe toute propre avait morflé).
Alors en ce moment, Camille mange hyper salement, n'écoute rien, pleure pour un oui et surtout pour un non, teste nos limites et n'hésite pas à se rouler par terre en passant... Mais elle progresse aussi à pas de géants, fait des phrases, des bisous, des câlins, a le pouvoir de faire fondre ou éclater de rire ses parents et son frère, elle s'affirme et développe son caractère, nous rend fiers chaque jour un peu plus... Bref, il faut s'accrocher et garder en tête que c'est un passage obligé, destiné à forger la personnalité de son enfant.
Photo: Blablas de maman |
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